De nombreux occidentaux pensent à tort que c'est une femme soumise. Soumise ? C'est un mot qu'elle ne connait même pas. À la maison, c'est elle le boss, je dirais même un boss tyrannique ! Elle exerce son pouvoir presque de façon mystique, diabolique même, le tout basé sur seulement 3 tactiques.

Svp, à ne pas reproduire chez vous.

  • La première tactique s'intitule : "un enfant ne peut pas gérer les affaires matrimoniales".

Imaginez-vous à un banquet en Afrique. Le maître de cérémonie invite, en premier lieu, les femmes à passer au buffet. Que pensez-vous qu'elles vont faire? Elles iront se servir, porteront l'assiette à leurs époux, s'assureront qu'ils ont ce qui leur faut et iront ensuite se servir.

D'autres monteraient aux barricades, brandissant le spectre de l’aliénation mentale de la femme, s’offusquant de l’inégalité des sexes, etc. Mais, c'est que vous n'avez rien compris. Voyez là une stratégie d'infantilisation de l'ennemi. Or, en Afrique, les enfants n'ont pas droit à la parole alors en traitant leurs maris comme des enfants, conclusion ? Zéro pouvoir décisionnel dans les affaires de l'État !

 

  • La deuxième tactique est : "tout obtenir par la menace ou le chantage".

Mise en situation : "je vais, je reviens et je veux voir ta chambre propre, sinon tu vas me connaitre !". Me connaitre ? Qu'est-ce qu'elle sous-entend par-là ? Ma mère n’est-elle pas ma mère ? Ou mieux : "9 mois à supporter cette grossesse-là, j'ai tellement souffert à ton accouchement. J'ai même failli mourir et aujourd'hui, moi, ta mère, regarde comment tu me traites, hein ?!"
Évidemment, il s'agit d'une séquence émotion alors imaginez le topo: musique de fond, larme à l'œil, voix tremblotante, etc. Pourtant toute votre vie, elle vous aura dit que vous aviez été une grossesse facile, un accouchement rapide, un bébé gentil. Mais il suffit de ne pas vouloir faire quelque chose, une seule fois, pour voir votre conception toute entière remise en cause.

 

  • La troisième tactique : "je n’ai pas d’argent, demande à ton père".

Qu'elle soit jeune ou vieille, belle ou laide, grande ou petite, mince ou grosse, élève ou étudiante, travailleuse automne, fonctionnaire, salariée dans une entreprise privée, salariée dans une entreprise parapublic, femme au foyer ou au chômage, animiste, chrétienne, musulmane ou juive, pratiquante ou non, mariée ou célibataire, avec ou sans enfant, enfant unique ou issue d'une grande famille, diplômée ou illettrée, valide ou handicapée : La femme africaine n'a jamais d'argent! C'est un principe physique. Ça fait partie de son métabolisme. Comme dit ma cousine: "l'argent quand tu en as, ça se voit. Quand tu n'en as pas ça se voit et ça se sent". Ce qui est bizarre, c'est que je n'ai jamais rien vu ni senti chez ma mère. Ça doit être génétique!

 

Mais par contre, toute la responsabilité financière repose sur son mari. Vous vous rappelez de l'enfant tyrannisé, sans pouvoir décisionnel. Eh bien, c'est à lui que revient la lourde charge de pourvoir au bien-être de sa famille. Que fait-on de la lutte contre le travail des enfants déjà? Quand elle dépense l’argent de son mari, c’est comme être invité au resto. C’est incroyable comment la nourriture a meilleur goût quand ce n’est pas vous qui payez !

 

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